LACS DE LA MUZELLE ET DU LAUVITEL PAR LE COL DU VALLON

Durée : 2 jours (10 heures)
Dénivelés : +1800 m / -1800 m
Départ / arrivée : L’Alleau (hameau de Venosc)
Accès / parking : Depuis Le Bourg-d’Oisans suivre la D 1091 vers le col du Lautaret et bifurquer au bout de la plaine sur la route de la Bérarde D 330 jusqu’au pont enjambant le Vénéon à la sortie du Bourg-d’Arud. Le parking est juste après le pont. Traverser le hameau de l’Alleau par sa rue principale pour prendre pied sur le sentier (panneaux d’information du parc des Écrins).
Ce circuit magnifique que parcourent souvent les traileurs peut être scindé en deux étapes avec une nuitée au refuge de la Muzelle fort accueillant. Deux lacs de montagne au programme et non des moindres. Celui de la Muzelle vous fait découvrir un vallon où prédomine l’activité pastorale. L’itinéraire bien balisé s’élève d’abord sous une forêt puis traverse sous des cascades pour sillonner une pente de schistes stabilisée par des traverses de bois. Puis il débouche sur une tourbière avant de parvenir au refuge et au lac. C’est une première étape de 3 à 4 h. Pour poursuivre le circuit, passez le déversoir du lac et empruntez le sentier à main droite. Une petite heure suffit pour parvenir au col du Vallon et profiter d’une vue splendide sur les deux cirques. La descente vers le lac Lauvitel est souvent encombrée de névés en début d’été mais la pente est sans danger. Plus bas, le sentier devient plus raide et une traversée exposée mais sécurisée par un câble vous permet de passer en rive droite de la combe étroite de l’Embernard. La pente parsemée d’épicéas devient alors plus accueillante pour aboutir sur la berge du lac Lauvitel. La descente à La Danchère se déroule sur un sentier très fréquenté et en partie pavé sur le bas. Sur la place du village, empruntez une courte portion de route pour retrouver le sentier balisé rouge et blanc (GR54) indiquant Vénosc. Vous rejoignez le hameau de l’Alleau en suivant constamment la rive gauche du torrent du Vénéon.
À voir en chemin :
• La tourbière de la Muzelle, relique d’un lac comblé petit à petit, renferme une grande biodiversité. Des cavités rectangulaires restent visibles. Elles résultent des prélèvements de tourbe qu’effectuaient les bergers pour se chauffer avant la protection de ce milieu naturel remarquable. Vous y observerez sans doute des libellules et des grenouilles rousses.
• La faille de Ser Barbier, bien visible en montant depuis le refuge de la Muzelle vers le col du Vallon, forme un trait rectiligne dans le paysage. Elle sépare deux types de roches : le socle cristallin de l’aiguille de Venosc, à l’est, et un dépôt de sédiments marneux d’origine marine, à l’ouest, resté coincé lors de la surrection des sommets de l’Oisans.
Plus d’infos :
www.grand-tour-ecrins.fr/a-pied/tour-de-laiguille-de-venosc/
LE MIROIR DES FÉTOULES ET LA TABLE D’ORIENTATION DU PESSA

Durée : 3 à 5 heures
Distance : 4 km
Dénivelés : +400 m / -400 m
Départ / arrivée : Petit parking (8 places maxi) au terminus de la route du Plat de la Selle.
Accès / parking : Depuis Le Bourg-d’Oisans, suivre la route de La Bérarde D530 jusqu’à Saint-Christophe, La Ville. À la sortie du village, empruntez sur la gauche, la route du « Plat de la Selle » jusqu’à son terminus.
Nul doute, c’est un bel endroit ! Un sentier facile qui vous élève rapidement au-dessus de la vallée, des fleurs à foison, un panorama dont on ne se lasse pas sur les sommets du Vénéon et notamment la tête des Fétoules et la tête de Lauranour se mirant dans une petite mare bienvenue. Et pour compléter cette petite randonnée, je vous invite à poursuivre vers le haut 25 mn de plus pour atteindre la table d’orientation à 2 042 m se situant sur le parcours du sentier de la Toura. Elle vaut ce petit effort pour identifier de nombreux sommets du Vénéon. Le balisage est sans équivoque. Suivez le sentier en direction du vallon et du refuge de la Selle. Après le franchissement des Oulles du Diable, prenez la première bifurcation sur votre gauche pour vous élever dans une pente rocailleuse et fleurie. Arrivé sur un replat à 1 848 m, quittez le sentier principal pour descendre légèrement face à la vallée (au SW de la cabane pastorale) pour profiter du miroir des Fétoules. Poursuivez alors en revenant un peu sur vos pas pour monter par le sentier de la Toura jusqu’à la table d’orientation. Attention ! Levez la tête pour ne pas la manquer au détour d’un virage du sentier (panneau directionnel en bois) et traversez à plat 50 m pour y aboutir.
À voir en chemin :
• Le musée Mémoires d’Alpinismes à Saint-Christophe, ouvert tous les jours de juin à septembre et d’octobre à mai les mardis et mercredis des vacances scolaires. Tél. 04 76 79 52 25
• Le cimetière et les plaques commémoratives d’illustres alpinistes tombés dans leur ascension des sommets du Vénéon.
Plus d’infos :
www.refugedelaselle.com/
Pour vous informer au départ : www.oisans.com/commerce-service/office-de-tourisme-de-st-christophe-en-oisans-la-berarde/
LE VALLON DE LA MUANDE

Durée : 6 heures
Distance : 12.9 km
Dénivelés : +1050 m / -1050 m
Départ / arrivée : Champhorent
Accès / parking : Depuis la D 1091, Le Bourg-d’Oisans puis route de la Bérarde jusqu’à Champhorent. Parking en bord de route mais de préférence optez pour celui situé en contrebas s’il n’est pas saturé.
Du parking suivez le balisage « refuge de la Lavey ». L’itinéraire débute par une descente jusqu’au superbe pont en dos d’âne du Moyen -Âge. Poursuivez la montée aux Granges du Rajas pour marcher désormais sur un sentier au profil quasi à plat le long de cette très longue vallée glaciaire. Le refuge de la Lavey peut constituer une étape agréable. Pour poursuivre la boucle vers le lac des Fétoules, traversez le torrent (passerelle) en aval du refuge et suivez vers l’amont le sentier en rive droite jusqu’à la première bifurcation. Prenez celle de gauche pour vous élever sur la pente ouest et atteindre une terrasse sur laquelle s’est logé le lac. Bouclez le circuit en continuant plein nord sur le sentier qui descend et rejoint celui de montée au pied de la combe de la Valla (1 680 m). Retour par le même itinéraire pour la fin de parcours.
À voir en chemin :
• Pont du Vénéon en dos d’âne qui date du XVIIe siècle. Il est un exemple du savoir-faire des anciens et témoigne de l’importance de ce vallon pour son occupation humaine depuis des lustres. La voûte de ce pont a été restaurée en 1972.
• Le modelé de la vallée glaciaire en forme d’auge caractéristique libérée du glacier il y a environ 12 000 ans.
• Une nuit en refuge particulièrement adaptée pour recevoir les familles avec enfants.
Plus d’infos :
https://rando.ecrins-parcnational.fr/ trek/958356-Le-lac-des- Fetoules-et-la-Lavey
https://refugelalavey.ffcam.fr/
L’AIGUILLE DIBONA, VALLON DU SOREILLER
Durée : 6 heures
Distance : 10.5 km
Dénivelés : +1125 m / -1125 m
Départ / arrivée : Hameau des Étages
Accès / parking : Route de la Bérarde D 530 depuis Le Bourg-d’Oisans. Parkings à l’entrée et à la sortie du hameau des Étages.
Prenez pied sur le sentier débutant dans le talus de la route, à l’entrée des Étages. Une longue traversée de l’éboulis puis des lacets serrés vous conduit dans le ravin étroit du ruisseau d’Amont. Passez ce goulet d’étranglement et l’aiguille Dibona vous apparaît fière dans le ciel au beau milieu du vallon du Soreiller. Suivez sans difficulté le sentier avec l’aiguille comme balise et le refuge qui se distingue au fur et à mesure de l’approche au pied de la face granitique. Une nuitée au refuge associée à une descente par le sentier du Vallon d’En Bas peut agrémenter deux journées. Cette redescente est également sur un sentier entretenu que le gardien vous indiquera au départ du refuge. Vous prendrez pied sur la route de la Bérarde à 1,4 km en aval du parking.
À voir en chemin :
L’aiguille Dibona, l’Excalibur des Ecrins. Elle est baptisée du nom d’un guide-alpiniste originaire de Cortina d’Ampezzo, Angelo Di-bona. Il était un grimpeur virtuose qui recherchait le rocher compact. Dans le genre, il a gravi pour la première fois la face sud de la Meije et s’associe à Guido Mayer pour atteindre l’Excalibur des Ecrins en 1913. Que l’on soit modeste randonneur ou grimpeur en herbe, on ne peut ignorer cette icône du Vénéon. Et si vous êtes grimpeurs, alors faites-vous plaisir avec ou sans guide dans la magnifique voie Madier, l’une des plus belles menant directement du refuge au pic acéré. La fissure Madier et les cannelures Stofer resteront un grand moment de votre vie d’alpiniste.
Plus d’infos :
www.oisans.com/equipement/le-soreiller-par-la-montagne-den-bas
www.oisans.com/hebergement/refuge-du-soreiller-std
www.guidesberarde.com
LE REFUGE DU PROMONTOIRE
Durée : 7 heures 30
Distance : 17 km
Dénivelés : +1400 m / -1400 m
Départ / arrivée : La Bérarde
Accès / parking : Il s’agit du terminus de la vallée du Vénéon, prise quelques kilomètres en amont de Bourg-d’Oisans sur l’axe Grenoble – Briançon. Attention, route étroite avec refuges prévus pour croisements.
De la Bérarde, prendre un des deux sentiers qui partent vers le nord (rive droite ou rive gauche des Étançons). Les deux se rejoignent au plat des Étançons. Au niveau de la passerelle Plat Et-Gény, rester rive gauche. On amorce une légère courbe à droite qui nous ouvre l’intégralité du vallon des Étançons barré tout au fond par la Meije. On aperçoit alors le minuscule refuge du Promontoire au pied de cette dernière. Le sentier dénivelle peu jusqu’au refuge du Châtelleret (qui demeure déjà une belle étape accessible à tous – compter 2h de montée). Poursuivre la montée en direction du Promontoire qui se rapproche… doucement. Le sentier grimpe de plus en plus jusque sous le Promontoire puis on effectue un arc-de-cercle par la gauche pour gagner le refuge par une traversée horizontale (névés). Nuit possible au refuge pour côtoyer les alpinistes (réservation obligatoire). Lionel Tassan
À voir en chemin :
• Le village de la Bérarde, bout du monde et capitale de l’alpinisme en Isère. On y trouvera une épicerie, un camping, des hébergements en dur ainsi que des bars et restaurants. En hiver, le village est désert et inaccessible en voiture.
• La muraille de la face sud de la Meije, gravie pour la première fois en 1877 sous la conduite du guide Pierre Gaspard. Haute de 900 m, elle demeure un des hauts lieux de l’alpinisme avec de nombreuses voies d’escalade de grande difficulté.
• Au niveau du plat des Étançons, un coup d’œil à droite permettra d’observer la partie supérieure de la face nord-ouest du dôme des Écrins et sa calotte glaciaire.
Plus d’infos :
www.refugedupromontoire.com
LA BOUCLE DE LA MARIANDE PAR LE REFUGE DE L’ALPE DU PIN

Durée : 5 heures
Distance : 7.8 km
Dénivelés : +800 m / -800 m
Départ / arrivée : Petit parking au hameau des Granges
Accès / parking : Depuis Le Bourg-d’Oisans, suivre la route de La Bérarde D530 jusqu’à Saint-Christophe, La Ville. Au bas du village, empruntez sur la droite la route en direction de La Bernardières et peu avant ce hameau suivre la route menant aux Granges.
Le refuge de l’Alpe du Pin est une étape d’une itinérance dite « le tour gourmand ». Il est aussi sur un circuit plus court pour une randonnée facile à la journée. Il peut aussi constituer une étape pour aller plus haut jusqu’au lac de la Mariande (1 550 m de dénivelé) et en partie hors sentier mais jalonné de cairns. Au départ des Granges, il faut descendre sous les maisons jusqu’au pont enjambant le Vénéon et remonter directement sur le versant d’en face. Le sentier bien balisé déplie ses lacets le long des bruyantes cascades de la Froide Pisse. En 1h30, vous parvenez au refuge posé en bordure d’un petit plateau avec une belle vue plongeante sur la vallée. Poursuivre à l’arrière de celui-ci pour traverser un plateau naturel agrémenté d’épicéas éparses, de petites mares et d’une flore variée. À la première croisée des chemins, descendez à main gauche puis passez sur le versant en rive droite en franchissant une gorge étroite sur une passerelle. Vous passez devant la grange ruinée de la Gassaudière puis descendez dans une forêt d’épicéas géants jusqu’au bord du Vénéon. Restez alors en rive gauche pour passer au Clot d’Outre puis rejoignez le pont des Granges franchi au départ de la randonnée.
À voir en chemin :
• Un pot à La Cordée dans le village de Saint-Christophe, un bar-restaurant typé montagne avec des peintures exposées et une librairie d’œuvres choisies sur le thème de la montagne.
• Le refuge de l’Alpe du Pin. Tél. 06 07 97 54 67.
Plus d’infos :
Le tour gourmand : www.oisans.com/sejour/tour-gourmand-4-jours