REFUGE DU GLACIER BLANC

Durée : 4 heures 30 AR
Distance : 9 km
Dénivelés : +700 m / -700 m
Départ / arrivée : Parking du Pré de Madame Carle.
Accès / parking : À 23 km de l’Argentière-la-Bessée par la D994E jusqu’à Vallouise puis Pelvoux, Ailefroide et la D204T jusqu’à son terminus. Possibilité de navette au départ du village d’Ailefroide.
C’est LA randonnée facile à la portée de tous pour admirer l’un des plus beaux panoramas de haute montagne des Alpes. Certes le sentier est très fréquenté au cœur de l’été mais qu’à cela ne tienne, ne ratez pas ce spot ! De plus, le refuge est agréé pour accueillir des enfants qui seraient heureux de vivre l’expérience d’une nuit en refuge (réservation obligatoire). Des posters permettent d’apprendre comment fonctionne le plus grand glacier du massif et de se rendre compte comment il réagit à l’évolution du climat qui lui est très défavorable depuis une trentaine d’années. L’itinéraire est balisé et ne prête pas à confusion.
À voir en chemin :
• Le centre d’information du Parc au Pré de Madame Carle.
• Le panorama sur le Pelvoux, Ailefroide et le glacier Noir depuis le petit lac au refuge Tuckett.
• Le refuge Tuckett restauré récemment. Il a été construit en 1886 pour remplacer un abri sous roche qu’utilisaient les premiers alpinistes gravissant la Barre des Écrins. Trop exigu pour la fréquentation croissante, il a été supplanté par le refuge du glacier Blanc, construit par le CAF sur le promontoire du dessus, en 1968.
Plus d’infos :
rando.ecrins-parcnational.fr/trek/903307-Le-refuge- du-glacier-Blanc
refugeduglacierblanc.ffcam.fr
LE LAC DE L’EYCHAUDA

Durée : 5 heures AR
Distance : 11.8 km
Dénivelés : +850 m / -850 m
Départ / arrivée : Chambran 1 705 m
Accès / parking : Depuis Vallouise, suivre la route D 994E en direction de Pelvoux et d’Aile-froide. Bifurquer à droite peu avant le hameau de Saint-Antoine sur la D421T jusqu’au terminus à Chambran en amont duquel se situe le parking.
Avant de démarrer, prenez quelques minutes en consultant les panneaux d’information du parc des Écrins. L’itinéraire débute par une piste en terre, à plat, puis laisse sur votre droite le GR 54 pour s’élever le long du torrent de l’Eychauda. Une succession de lacets serrés termine l’ascension pour découvrir le lac (2 539 m) au dernier moment. Son eau couleur jade révèle qu’elle est chargée en silice arrachée au socle cristallin par le glacier de Séguret. Vous êtes arrivés et le paysage évoquera à certains d’entre vous un fameux tableau de l’abbé Guétal. Il l’a peint en 1886 d’après une photographie d’Alfred Michaud, premier photographe de l’Oisans. L’œuvre, sélectionnée pour l’Exposition universelle de 1889, est aujourd’hui exposée au musée de Grenoble. Elle est parmi les plus belles peintures de la fin du XIXe siècle de la collection des paysages dauphinois.
À voir en chemin :
• Le hameau de Chambran était habité en été lors de l’estive pour transformer le lait en fromage sur place. Voir la chapelle dédiée à saint Jean dans son dépouillement montagnard.
• Le paysage marqué par le pastoralisme qui a succédé à des prairies de fauche dont on perçoit encore les contours.
• Le relief au-dessus du lac avec les stigmates du retrait du glacier de Séguret laissant apparaître de beaux polis glaciaires et une impressionnante moraine latérale.
Plus d’infos :
rando.ecrins-parcnational.fr/trek/903316-Le-lac-de-l-Eychauda
LA TÊTE DE LA DRAYE

Durée : 4 heures
Dénivelés : +600 m / -600 m
Départ / arrivée : Ailefroide. Parking à la sortie du hameau, après le pont sur le torrent de Saint-Pierre.
Accès / parking : Ailefroide est sur la route du Pré de Madame Carle en venant de Vallouise-Pelvoux (à 7 km du centre de Vallouise).
Il faut s’engager sur le chemin qui traverse les maisons dans le prolongement du pont Giraud (ou Engilberge selon le côté où l’on se trouve). Après ces maisons, le sentier tourne à droite, dominant le torrent de loin. Au bout de 500 mètres, se laisser descendre vers Pelvoux et s’engager sur une sente qui monte à gauche entre des blocs. La pente est raide au départ avant de déboucher sur une partie en corniche qui traverse les falaises vers le nord. Quelques sections sont câblées, mais le sentier reste toujours bien tracé et sans réels dangers. On domine de façon spectaculaire la vallée jusqu’à la source de la Pissette, qui est en fait un ruisseau dont on longe le bord droit à travers des buissons avant de repartir dans l’autre sens (sud-est). Le chemin est toujours bien tracé et ne traverse plus de falaises, mais il faut quand même surmonter de temps en temps quelques blocs et dalles. Il débouche enfin dans la zone bien dégagée et généralement très fleurie de la tête de la Draye, petit dôme herbeux d’où la vue est très panoramique. On peut continuer jusqu’à 2 250 m sur une sente moins marquée qui repart au nord-est sous la crête de la roche du Fraisse, histoire de voir les choses d’encore plus haut. Cela permet notamment de mieux distinguer le glacier Blanc au fond de la vallée et au-dessus du Pré de Madame Carle. Pascal Sombardier
À voir en chemin :
• Le sentier traverse les falaises exposées ouest du site d’escalade d’Ailefroide, le deuxième plus gros spot d’alpinisme en France après Chamonix. On croisera donc des grimpeurs qui sortent des voies ou qui en redescendent. On domine la vallée d’Ailefroide où s’étend sur dix-sept hectares le plus grand camping de France. Il peut accueillir 800 personnes, principalement des grimpeurs qui ont à leur disposition environ 500 itinéraires, en plus de nombreux parcours de blocs.
• Sur la Tête de la Draye, on est face à l’immense versant est du mont Pelvoux (3 943 m) dont la traversée est une des courses les plus prestigieuses du massif. On pourra s’amuser à repérer les traces que les alpinistes laissent dans ce versant utilisé à la descente, notamment sur les fameuses « vires d’Ailefroide » qui traversent la falaise tout en bas.
Plus d’infos :
www.paysdesecrins.com/decouvrir/incontournables-dans-le-massif-des-ecrins/sites-remarquables/ailefroide-ete
LE VALLON DE NARREYROUX

Durée : 6 heures
Distance : 16 km
Dénivelés : +1050 m / -1050 m
Départ / arrivée : En boucle au départ de Puy-Saint-Vincent 1600.
Accès / parking : Depuis l’Argentière-La-Bessée, suivre la route de Vallouise jusqu’aux Vigneaux puis à gauche la direction de la station de Puy-Saint-Vincent (D4). De Vallouise prendre la D4. Se garer dans la station 1600.
Suivez le sentier de découverte du mélézin jusqu’à la source des Mondes dans le vallon de Narreyroux. Poursuivez en amont, le long du torrent jusqu’aux magnifiques cascades rassemblant de nombreux torrents. Au-dessus de celles-ci, les Prés des Fonds (2 205 m) forment un replat au niveau duquel on suit à gauche le sentier en direction du col du Bal (2 601 m). Pour le retour, suivez la crête de la Pendine puis celle des Prés des Bans pour descendre sous le télésiège de Roche Noire jusqu’à la bergerie de Planéou. Poursuivez sur le chemin large pour rejoindre la station 1800 et votre point de départ juste en contrebas.
À voir en chemin :
• L’interprétation de la forêt de mélèze le long de la première partie du parcours.
• La chapelle Saint-Vincent vaut le détour. Décorée par des peintres anonymes au XVe siècle, cette chapelle fut un instrument de reconquête spirituelle de la population vaudoise. Visite guidée les jeudis. Tarif plein 6 €, tarif réduit 4 € (14-18 ans), gratuit jusqu’à 13 ans. Durée 1 heure.
• La petite chapelle Notre-Dame, remarquable par les belles peintures murales visibles de l’extérieur. Celle-ci marque l’arrivée aux chalets de Narreyroux, tous en excellent état, et visiblement habités dès le printemps.
Plus d’infos :
rando.ecrins-parcnational.fr/trek/960388- SENTIER-THEMATIQUE-:-Le-Sentier-du-Melezin
LES LACS DE DORMILLOUSE

Durée : 6 heures
Distance : 13 km
Dénivelés : +1050 m / -1050 m
Départ / arrivée : Parking Pont des Oules, terminus de la route de la vallée de Freissinières.
Accès / parking : Depuis L’Argentière-la-Bessée, suivre la D 138A et depuis la N94 au niveau de Saint Crépin, suivre la D 138. Passé le village des Ribes (Freyssinières) la route devient plus étroite.
Empruntez le sentier de gauche où se trouvent les panneaux explicatifs du parc des Écrins et suivez la direction du lac Palluel. Passez le pont au-dessus du torrent des Oules et longez une grande cascade en traversant une zone d’éboulis. Au croisement suivant, laissez le sentier en direction du lac du Fangeas et col des Terres Blanches et gardez celui de droite qui mène au village de Dormillouse. Avant le pont, prenez à gauche en direction du lac Faravel, lac Palluel. Prenez alors le sentier en rive droite du torrent vers le lac Faravel. L’itinéraire en balcon est jalonné de cairns et permet de descendre sur le lac Faravel. Devant le lac, franchissez le verrou et suivez le sentier à flanc de montagne pour rejoindre le croisement au-dessus de la forêt. Laissez à gauche le sentier qui monte au lac Palluel et redescendez dans la forêt par le même chemin qu’à l’aller.
À voir en chemin :
• Village des Vaudois de Dormillouse. Un crochet (3/4 heure) par le village de Dormillouse est possible en empruntant un ancien pont de pierre qui mène au hameau des Romans, en haut du village.
• L’empreinte glaciaire est visible dans le paysage : les lacs, le verrou de Dormillouse, la vallée en auge, les cirques glaciaires, les dépôts morainiques (bien visible depuis le lac de Faravel, époque du Tardiglaciaire, il y a 12 000 ans), les blocs erratiques laissés par l’ancien glacier après son recul.
• Le plateau des lacs est le territoire du lagopède alpin. Ce gallinacé sauvage est emblématique des zones d’altitude. Son avenir est préoccupant en raison des changements climatiques, du pâturage dans ses zones de reproduction, du dérangement et de son faible taux de reproduction.
Plus d’infos :
rando.ecrins-parcnational.fr/trek/ 903280-Le-circuit-des-lacs
REFUGES DU PELVOUX ET LEMERCIER

Durée : 7 heures
Distance : 14 km
Dénivelés : +1200 m / -1200 m
Départ / arrivée : Ailefroide, parking du départ du vallon du Sélé.
Accès / parking : De la N94 à L’Argentière, prendre la direction de Vallouise puis de Pelvoux et Ailefroide par la D994F. Le parking est au bout d’un chemin de terre à l’entrée du vallon mais souvent saturé en été, se garer au parking indiqué dans le hameau.
C’est une montée pleine de charme sur un sentier très agréable s’élevant dans une forêt de mélèzes jusqu’à atteindre les pelouses alpines, que broutent les marmottes et les nombreux chamois. L’itinéraire est chargé d’histoire et on y côtoie les alpinistes et grimpeurs faisant une étape avant de gravir le Pelvoux ou l’aiguille de Sialouze. Suivez le sentier balisé dans la vallée du Sélé longeant la rive gauche du torrent de Celse Nière. Laissez l’itinéraire menant au refuge du Sélé pour prendre à main gauche les nombreux lacets du sentier vous conduisant au refuge du Pelvoux qui se découvre lors de vos derniers pas sur un magnifique promontoire.
À voir en chemin :
• La Balme Chapelu et le Serre des Hommes Morts, deux sites dits aussi « le cimetière des Vaudois » où un groupe de protestants réfugiés furent massacrés sur ordre de l’Archevêque d’Embrun en 1488.
• Juste en amont du refuge du Pelvoux, le refuge Lemercier a été rénové par une équipe de compagnons du devoir piloté par Louis Chiorino, de Vallouise, en 1997. Le gardien Nicolas Chaud, le CAF et le parc national des Écrins se sont associés pour aménager l’intérieur et en faire un musée vivant. Des posters y racontent l’évolution du bivouac, de l’abri sous roche au refuge moderne, et retracent l’aventure des pionniers de l’alpinisme passés là.
Plus d’infos :
refugedupelvoux.ffcam.fr